La période de confinement provoquée par le Coronavirus, a été pour beaucoup le moment de changer certaines habitudes. Les magasins, bars, cafés et restaurants étant fermés les tentations pour les achats compulsifs se sont considérablement réduites. Cette modification des comportements a entraîné une réflexion et une évolution de l’acte d’achat. Décryptons le « No Buy » ou zéro achat qui a fait des adeptes pendant la pandémie du Covid-19.
Qu’est-ce que le « No Buy » ou zéro achat ?
Tout droit venu des États-Unis, ce défi consiste à ne rien acheter de neuf ou dans une catégorie choisie pendant une semaine, un mois ou un an. Par exemple ne plus acheter de maquillage pendant un mois, ou ne pas acheter de vêtements neufs pendant un an. En partant dans l’extrême, on peut aussi ne rien acheter qui ne soit pas vital ou essentiel pendant cette même période. Le but est simple et il s’inscrit dans des tendances similaires comme le « decluttering » de Marie Kondo, ou le zéro déchet. Il s’agit de réduire son impact environnemental et diminuer son attachement à la société de consommation qui nous force à acheter toujours plus, même lorsque c’est inutile.
Une tendance dans l’air du temps ?
La sobriété au niveau de la consommation a un réel impact positif sur nos vies. D’où l’engouement pour les mouvances actuelles de minimalisme, rangement et désencombrement radical comme la méthode Kondo, etc. En plus de permettre des économies considérables, ce changement de mentalité a un impact réel sur l’environnement. Car si l’on consomme moins, on consomme aussi beaucoup mieux. On recherche la qualité plutôt que la quantité et on se concentre sur l’essentiel. C’est simple, ce qui n’est pas acheté ne sera pas produit davantage. En privilégiant le seconde main également, la surconsommation s’estompe petit à petit, pour laisser place à une manière plus réfléchie et donc plus durable d’acheter.
Pourquoi se lancer dans le challenge zéro achat ?
Beaucoup d’influenceuses sur Youtube ou Instagram ont participé à ce défi et ont tiré des leçons intéressantes de leur expérience. Et les résultats sont là ! Elles ont vendu leur superflu, utilisé les produits qui dormaient au fond des tiroirs et n’ont acheté que le nécessaire pour se nourrir et satisfaire leurs besoins primaires, bien sûr. Malgré de petits écarts occasionnels, elles ont relevé le challenge, quelques-unes ont conseillé de le faire entre amies pour se soutenir et augmenter l’esprit de compétition, avec des gages pour celles qui succombaient à la tentation.
Le bilan : la plupart sont ravies de l’aventure et sont prêtes à recommencer. Non seulement, elles se sont senties plus libres, mais cela a aussi renforcé leur image d’elle-même, car elles trouvaient leur plaisir dans des choses plus durables. D’autres expliquent qu’avec les économies réalisées (plusieurs milliers d’euros pour certaines), elles ont pu s’offrir des voyages ou des investissements qu’elles n’auraient jamais crus possible.
Ces tendances permettent à chacun d’effectuer un petit changement dans son quotidien afin d’augmenter sa qualité de vie et son bien-être au quotidien. Et vous, quand lancez-vous votre challenge ?